Dans le cadre d’un projet de rénovation ou de construction, la souscription d’une assurance dommages-ouvrage constitue une obligation relevant du maître d’ouvrage. Dans l’éventualité de malfaçons constatées à la livraison du chantier, cette couverture permet d’activer rapidement les réparations dues. Un choix rigoureux du contrat souscrit est un prérequis pour optimiser la mise en œuvre de cette protection, là où le besoin s’en présente. Voici les clés pour reconnaître la meilleure assurance dommages-ouvrage.
Assurance dommages-ouvrage : quelle utilité ?
Lorsqu’un particulier confie une quelconque prestation à un professionnel du bâtiment, les risques d’incohérence entre les travaux commandés et le chantier livré ne sont jamais nuls. L’assurance dommages-ouvrage est conçue pour prendre en charge, le plus rapidement possible, la réparation de ces éventuelles malfaçons. Opérant en complémentarité avec la décennale obligatoire du professionnel, cette assurance construction est souscrite par le maître d’ouvrage. Celui-ci peut déclencher sa mise en œuvre, dans les 10 ans suivant la réception de son ouvrage, s’il constate un élément non conforme ou lorsqu’il subit un sinistre de nature décennale. Pour répondre à cette qualification, il faut que l’irrégularité signalée rende l’ouvrage impropre à son utilisation, ou compromette sa solidité.
Une procédure d’expertise approfondie est nécessaire pour vérifier que l’une ou l’autre de ces conditions soit bien remplie et établir la responsabilité du maître d’œuvre. Le commanditaire du chantier concerné pourrait donc attendre plusieurs années avant d’être indemnisé. La souscription d’une assurance dommages-ouvrage l’épargne de cette attente et lui ouvre droit aux réparations nécessaires dans l’immédiateté du constat de malfaçon. L’expiration de la garantie de parfait achèvement marque le moment où l’assurance DO prend effet.
La meilleure assurance DO selon le prix
Que ce soit pour une rénovation ou une nouvelle construction, le financement d’un chantier de bâtiment engage un portefeuille conséquent. Les tarifs appliqués par les prestataires d’assurance spécialisée sont adaptés en conséquence. Le prix du contrat devient un critère prioritaire dans le classement des meilleurs dommage ouvrage. Concrètement, les devis retournés par les assureurs proposant cette garantie dépendent de plusieurs paramètres. Ils tiennent compte de la spécialité de l’artisan en charge des travaux, de la nature de ces derniers et de la destination de l’ouvrage. Le coût global du chantier à garantir constitue une autre variable significative influant sur le prix de l’assurance DO correspondante. Par rapport à cet aspect, les professionnels appliquent un taux allant de 0,8 à 0,12 % pour faire leur estimation. Pour repère, l’on constate une moyenne de 4000 € pour la construction d’une maison. Le minimum à prévoir pour un chantier de rénovation est de l’ordre de 2250 €. Retenez bien que la prime d’assurance dommages-ouvrage est payable en un versement unique, pour une couverture s’étendant sur 10 ans.
La meilleure assurance dommages-ouvrage par profil d’assureur
La crédibilité de l’enseigne d’assurance qui propose l’offre constitue un autre critère important pour sélectionner le meilleur contrat de DO. Cet aspect est important à considérer, étant donné l’échéance prolongée durant laquelle la couverture doit être opérationnelle. Adressez-vous à un assureur dont la solidité financière et la solvabilité sont irréprochables. Cela vous prémunit des risques de défaillance, dans le cas où vous aurez à faire valoir vos droits d’indemnisation. Il faut souligner que le secteur de la construction est particulièrement vulnérable face aux risques de non-couverture de contrats. Faites preuve d’une vigilance renforcée à l’endroit des acteurs intervenant en libre prestation de service (LPS). Renseignez-vous sur le prestataire en vérifiant s’il est immatriculé et/ou agréé par l’ACPR. En passant par un comparateur de DO, vous êtes a priori aiguillé vers des professionnels qui sont précédés d’une bonne réputation.
La meilleure assurance DO par facilité de souscription
Étant donné la nature des risques à couvrir, les professionnels des assurances posent souvent des conditions très spécifiques pour souscrire un contrat dommages-ouvrage. La mise à disposition de solutions destinées à assouplir ces contraintes de souscription constitue un bon indice quant à la qualité de prestation DO d’une enseigne. Cela témoigne d’une volonté de s’aligner aux besoins du client. Entre autres, quelques enseignes acceptent de couvrir un chantier pour lequel aucun maître d’œuvre n’est identifié. En contrepartie, ces acteurs requièrent juste quelques prérequis. S’il s’agit de rénovation, le maître d’œuvre est amené à choisir les lots à garantir. Sur un chantier neuf, une décennale valide souscrite par un artisan doit être associée aux lots hors d’eau hors d’air. En outre, pour des chantiers n’excédant pas un certain montant, des contrats de dommages-ouvrage sans étude de sol sont également proposés par quelques acteurs. Quelle que soit l’alternative adoptée pour optimiser votre assurance dommages-ouvrage, assurez-vous que le contrat soit souscrit avant le commencement des travaux. Notez, par ailleurs, que l’acquisition de cette couverture est particulièrement recommandée si vous projetez ultérieurement de mettre le bien concerné sur le marché. En son absence, celui-ci pourrait être estimé à une valeur moindre. En cas de cession, les nouveaux propriétaires deviennent les bénéficiaires des droits d’indemnisations prévus aux termes de la police.